mardi 10 septembre 2013

Radio Londres (Épisode 8)

Il était 9h, Soho s'éveillait. Aujourd'hui, j'avais décidé de faire une dernière petite sortie touristique avant la rentrée, parce qu'il va bien falloir que je finisse par aller à l'école un jour. J'ai donc commencé par faire un tour du côté du West End et de ses théâtres, en passant par Chinatown qui est en ce moment au coeur d'une polémique car des magasins de paris ont ouvert dans le quartier, dénaturant ainsi le côté traditionnel, typique et pittoresque du lieu. Je suis évidemment passée par Piccadilly Circus, pour une fois (presque) complètement désert, ainsi que Leicester Square et ses théâtres (fermés) avant de finir par Covent Garden où des camions faisaient des livraisons et les serveurs des restaurants dressaient les tables (au sens où ils posaient des couverts dessus, pas qu'ils les faisaient se mettre debout, soyons bien clairs). À vrai dire le spectacle assez était étrange, j'avais l'impression de voir l'envers du décor et j'ai découvert quelque chose de bien rare à Londres: le silence... ça ferait presque peur.






La statue d'Eros sur Piccadilly Circus.







Une des allées du marché couvert de Covent Garden.

Punch & Judy est le nom d'un pub à Covent Garden, mais à l'origine c'était un spectacle de marionnettes très populaire en Grande-Bretagne. "Courage", écrit sur la gauche était le nom d'une brasserie et nombre de pubs portent encore l'antique enseigne publicitaire "Take Courage", qui signifiait que l'on pouvait (et on était donc fortement inciter à le faire) consommer la bière de la brasserie Courage dans le pub en question. 







J'ai ensuite voulu aller voir la cathédrale St Paul, parce que j'ai un livre avec la photo de cette cathédrale sur la couverture qui traîne chez moi alors je me suis dit, pourquoi ne pas aller la voir en vrai. Je venais de recharger l'Oyster Card, alors autant en profiter. Je suis arrivée à la station "St Paul's", autrement dit, je ne pouvais pas être plus proche de ce bon dieu de bâtiment mais je vous le donne en mille ou en deux cent cinquante si vous y tenez: j'ai réussi à ne pas le trouver. En fait, je m'attendais à ce que la cathédrale soit en face de moi à la sortie de métro, un peu comme TopShop est bel et bien en face de la sortie à Oxford Circus. Mais voilà, ce n'était pas le cas, et comme ma plus grande peur est de passer pour une touriste, je suis partie à toute allure dans la première rue qui s'offrait à moi, comme si je savais exactement où j'allais, dans la City à approximativement 9h30 du matin. Mais je n'étais pas exactement fringuée comme une anglaise qui bosse dans la City avec mon grand gilet de roumaine et mon jean déchiré. Et puis j'ai trouvé devant moi le Museum of London et comme j'avais vaguement considéré l'idée d'éventuellement aller y faire un tour, ben j'y suis allée. Après tout, c'est gratuit. Enfin, on peut payer si on veut, si on "aime Londres" comme c'est écrit au-dessus de l'urne dans l'entrée. Il faut croire que je n'aime pas Londres. 
Le Museum of London retrace toute l'histoire de Londres, des fossiles aux Jeux Olympiques de 2012. Je dois bien avouer que les premières galeries m'ont un peu déconcertées parce qu'ils avaient mélangé des objets contemporains au beau milieu de reconstitutions de l'Empire Romain. J'ai pas compris. Mais après, y'avait des objets de l'époque des Rois, tout ça, et même une reconstruction d'une rue commerçante de l'époque Victorienne avec sons et lumières. Autant vous le dire, le Futuroscope peut aller se rhabiller. Bon, y'avait aussi beaucoup d'enfants, et c'est pas respectueux les enfants. Ça vient se mettre devant vous quand vous voulez regarder quelque chose, ça parle fort et pour raconter n'importe quoi, en plus, alors à quoi bon? Bref, dans l'ensemble, c'était pas mal du tout, je ne regrette pas les droits d'entrée. 


La cathédrale St Paul à l'origine, avant de brûler dans le Grand Incendie de 1666.






Une pharmacie victorienne.

Le bureau d'un notaire à l'époque victorienne.



Tenue d'infirmière, objets et images de la Première Guerre Mondiale. 




Reconstitution miniature d'un quartier défavorisé de Londres.

Des chevaux en carton.

Mais rassurez-vous, j'ai fini par trouver St Paul, j'suis pas si nulle que ça. Bon, je le cherchais encore quand j'étais devant, mais l'important c'est que je l'ai trouvé, n'est-ce pas? 





 Sur ce, paix, amour et coquillettes.

In a bit,

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