jeudi 24 avril 2014

Huit mois plus tard...

Ce mois-ci, j'ai fait une grande découverte: l'application Radio Nostalgie. Le St Graal en termes de ma vie, quoi. Ce qui est merveilleux avec Nostalgie, c'est que, au mieux, ils doivent avoir, allez, 23 chansons et ils les mettent en boucle. Mais comme c'est quand même des super chansons de super artistes (qui diffuse encore Thierry Pastor à part Nostalgie, hein? Et pourtant, Dieu seul sait ô combien cela est nécessaire), ça passe crème comme disent les Marseillais à Rio. Alors, pour faire oublier qu'ils n'ont que 23 chansons, chez Nostalgie ils ont eu l'idée brillante de créer 23 radios, enfin, 23 déclinaisons de Nostalgie: Nostalgie Italia, Nostalgie Rock, Nostalgie les plus grands tubes français, Nostalgie 100 légendes, Nostalgie Poètes et même Nostalgie Johnny Hallyday. Comme ça, toi, auditeur, tu as l'impression qu'il y a encore plus de chansons. Mais ne te laisse pas berner, auditeur. Oh, non. Parce que même si tu as l'impression que ces sous-radios ont toutes une identité propre, tu te trompes. Je te le rappelle, Nostalgie n'a que 23 chansons et rassure-toi, elles sont interchangeables d'une sous-radio à l'autre. C'est pas parce que Jean-Jacques Goldman est une des 100 légendes à 10h qu'il ne peut pas être italien à midi et Johnny Hallyday à 15h (d'ailleurs ça marche aussi dans l'autre sens, parce que Johnny a sa propre sous-radio mais c'est aussi une légende, il fait du rock et a chanté quelques uns des plus grands tubes français aussi, alors... Johnny c'est une valeur sûre, il est multifonction, tout-terrain, c'est un peu le 4x4 de Nostalgie. Ça va qu'il fait plus d'1m25 sinon il s'appellerait Passe-partout). Enfin je pousse peut-être un peu le bouchon trop loin, Maurice, mais tu vois ce que je veux dire. Le problème aussi c'est que maintenant qu'ils ont toutes ces sous-radios, eh ben elles n'ont pas grand chose à se mettre sous la dent, les sous-radios. Nostalgie Italia tourne avec cinq chansons. Cinq excellentes chansons, certes, mais cinq chansons quand même. Et puis pas caricaturales du tout les cinq chansons, hein: Umberto Tozzi, Toto Cutugno ou encore Zucchero. 

Bref, je ne suis pas italienne et pas encore une légende mais ma vie vaut bien un article sur un blog. Alors qu'ai-je fait depuis le 2 mars? Eh bien, pour commencer, et pour ne pas changer les bonnes habitudes, j'ai mangé. On est allé dans un restaurant mexicain avec Adèle, à Charlotte Street. Un hommage à moi-même, en quelque sorte. C'était succulent mais comme on dit, une image vaut mieux que 1000 mots, alors deux images, j'vous en parle pas. 




Ensuite je suis allée à Windsor, avec Jordan et Noémie. C'est pas grand Windsor, c'est le moins que l'on puisse dire. Il y a le château, quelques magasins, la Tamise et la Crooked House. C'est tout. C'est très joli, par contre, hein. 
On a visité le château, qui était juste immense, on s'est baladés dans le bourg, dans le parc, on a traversé la Tamise, on a été prendre le thé (le plus cher du monde et pas le plus aimable, soit dit en passant) à la Crooked House et on est même allés, parce que c'est pas loin, jusqu'à Eton, la prestigieuse école pour garçons où vont tous les princes et autres héritiers qui remplissent les pages de Point de Vue. On a trouvé des cahiers, des classeurs et des livres d'école de gamins d'Eton jetés par terre un peu partout autour de l'école. On en a ramassé quelques uns avec Jordan pour voir ce qu'apprenaient les gamins d'Eton, notamment en cours de français. Et quelle ne fut pas notre surprise de découvrir qu'ils connaissent le mot "taciturne" à 13 ans. J'ai été obligée de vérifier ce que ça voulait dire dans un dictionnaire, et j'ai même pas honte de le dire. 
























La semaine d'après j'ai revu Jordan, Anaëlle et Marine. On s'est rejoint à South Bank pour déjeuner. Il faisait beau et comme en plus on était samedi, j'ai eu l'inconscience de vouloir traverser Westminster Bridge. Ça m'a bien pris 20 minutes parce que j'ai dû affronter une horde de collégiens réjouis d'être là (ironie) et de pandas, enfin, je suppose que c'était des faux, mais à Londres faut toujours se méfier. On est allés se promener à Notting Hill, où je n'étais pas retournée depuis le carnaval au mois d'Août, et ça m'a paru presque vide, forcément. Ça restera quand même l'un des mes quartiers préférés de Londres, ce qui ne vous étonnera guère de moi parce que c'est un peu le même principe que Camden. Y avait le même mec (ou un autre en fait, parce que je ne peux pas vérifier) qui faisait le poirier avec la tête dans un sceau, et, petit bonus, y avait même un type qui faisait du play back avec une guitare de Guitar Hero. Une journée ordinaire à Londres, quoi.
On a fini la journée à Little Venice, parce qu'il n'y a pas vraiment de meilleure façon de finir une journée, si ce n'est, je suppose, sur le Golden Gate à San Francisco, ou à un concert de Noel Gallagher, voire un concert de Noel Gallagher sur le Golden Gate.  










Ensuite on a fêté la fin de l'année avec ma promo en allant prendre le brunch à Hoxton. Ça m'a permis de visiter un peu l'est, où je n'étais encore jamais allée. On a fait un tour au Spitalfields Market et à Brick Lane et évidemment, certains se sont arrêtés prendre un bagel chez "Beigel", une institution de Brick Lane ouverte 24/7 où tu peux t'acheter une pâtisserie ou un sandwich pour une bouchée de pain, c'est le cas de le dire. 









 Quelques jours après, je suis retournée à Shoreditch pour voir l'exposition sur Oasis. C'était minuscule, mais c'est pas la taille qui compte, comme disent les gens complexés. Y avait des photos de Noel Gallagher partout, donc ça m'a donné un aperçu plutôt réaliste de ce à quoi ressemblera le futur temple que je ferai un jour construire à sa gloire. Les chansons de leurs trois premiers albums (faces B comprises) passaient en boucle, très fort. Y avait plein de mecs habillés en Pretty Green et j'ai réalisé qu'en fait les fans d'Oasis avaient plus ou moins mon âge, alors qu'on est nés avec leur premier album et surtout que pour beaucoup ils essayent d'imiter Liam Gallagher. J'ai trouvé ça très ridicule parce que ce n'est pas parce que tu es fan de quelqu'un qu'il faut chercher à ressembler à la personne, au risque de finir dans Confessions Intimes comme 80% des sosies de Johnny (décidément). Bref, de toute façon, personne ne peut aimer Noel autant que moi, même pas ses enfants. 










À part ça, moi aussi j'ai fait la chasse aux Pokémons sur Goggle Maps le 1er avril, et d'ailleurs, il y en avait un à côté de chez moi. La preuve. 


Après un de nos examens, j'ai accompagné Katie, une fille ma promo, faire ses derniers achats pour le marathon. Et en passant par Soho, j'ai enfin trouvé Noel Street, qui au final, n'est pas très loin de Charlotte Street. Coïncidence? Je ne crois pas, non. D'ailleurs, je ne crois pas non plus que ce soit une coïncidence si Noel Street et Berwick Street (où a été prise la photo de la pochette de What's the Story? Morning Glory) se croisent. C'est juste que Noel est très très amoureux de lui même, mais c'est pas grave, parce que moi aussi, alors je le comprends. 


Enfin, il y a 10 jours, on est allés voir Katie courir le marathon. Même si on est restés plantés un bon moment à Shadwell, il y avait tellement de monde, que, comme il fallait s'y attendre, quand Katie est passée, on ne l'a pas vue. En même temps, on avait pensé à tout, on avait préparé de jolies pancartes mais on avait complètement oublié de demander à Katie comment elle serait habillée. On a ensuite été l'attendre à Canary Wharf, il y avait un monde fou dans le DLR, mais aussi une super ambiance, et je n'avais jamais rien connu de pareil. Au final, même si Katie ne nous a encore pas vus ni à Canary Wharf, ni à Limehouse et encore moins à  St James's Park à l'arrivée, c'était vraiment une journée fantastique. 



Je suis aussi allée faire un petit tour du côté de Highgate, avec l'intention (âmes sensibles s'abstenir) de visiter le fameux cimetière où est enterré Karl Marx, dont la pierre tombale est surmontée d'un buste à son effigie, tout en sobriété. À ce que j'en avais lu, et d'après les quelques photos que j'avais vues sur internet, c'est un endroit très pittoresque et quelques légendes racontent même qu'un vampire hante le cimetière. Chose que je n'ai pas pu vérifier parce que j'ai réalisé en arrivant que je n'avais pas  de monnaie, conne que je suis (parce que oui, le cimetière est payant). Donc pas de visite. J'aurais quand même vu le quartier, et j'ai compris pourquoi Highgate était connu pour être très résidentiel et l'endroit que choisissent beaucoup de personnes très aisées et de célébrités. Et j'ai aussi pu faire un tour de métro vide, et c'était marrant. Enfin, y a pas de quoi se rouler par terre (même s'il y aurait eu la place), mais ça change. 






Sur ce, paix, amour et cacatoès.

In a bit,


PS: La vue de chez moi tous les soirs. Camden, je t'aime.









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